Denis Donikian
Né en France, à Vienne, en 1942, Denis Donikian étudie les lettres et la philosophie lorsqu’il se rend pour la première fois en Arménie, en 1969. De nombreux voyages suivront : à Kiev et au Vietnam, où il enseignera, mais aussi en Arménie, en Thaïlande, au Laos, à Hong Kong, en Inde, au Proche Orient et aux États-Unis.
Denis Donikian a toujours cherché à composer des œuvres hybrides qui mélangent les genres. Fragments de figures apatrides (Publisud et Press et Design), Une Année mots pour maux (Publisud), ou Poteaubiographie (Éditions Actual Art) sont des livres où se côtoient la poésie, la nouvelle, l’essai, le journal, les dialogues et même les arts plastiques. Il compte parmi les derniers écrivains de la diaspora arménienne en France ; à ce titre il a publié des livres qui portent à la fois sur cette diaspora et sur l’Arménie elle-même, comme Ethnos, Le Peuple Haï (Publisud), Un Nôtre Pays (Publisud). Engagé dès le milieu des années soixante dans le combat pour la reconnaissance du génocide de 1915 et aujourd’hui sur le dialogue arméno-turc, il a écrit plusieurs chroniques à ce sujet comme rédacteur en chef du site Yevrobatsi, réunies sous le titre Vers l’Europe, du négationnisme au dialogue arméno-turc (Actual Art), ainsi que sur la vie politique arménienne. Enfin, il a également traduit des textes de différents genres littéraires depuis l’arménien : Que la lumière soit ! (Éditions Parenthèses), Amour de Violette Grigorian (Actual Art), Mon année de sagesse (Albin Michel) ou Glissement de terrain de Vahram Mardirossian (Les 400 coups). Il fréquente l’Arménie depuis une quarantaine d’années, mais il a également séjourné au Vietnam et en Ukraine. Son roman Vidures a été sélectionné au Festival du premier roman de Chambéry. Le second est en cours d’élaboration.