Violet Grigorian

Considérée par le grand critique littéraire arménien Mark Nichanian comme « la poétesse la plus douée – mais aussi la plus violente et la plus provocatrice – de sa génération, celle qui soumet sa langue aux plus grandes distorsions », Violet Grigorian est née en 1962 à Téhéran, en Iran. Depuis 1975, elle vit en Arménie, où sa famille a émigré. Elle est diplômée de philologie à l’Institut pédagogique d’Erevan.

Figure subversive de la littérature contemporaine, Violet Grigorian a publié ses premiers textes dès l’âge de 18 ans dans la revue littéraire Garoun, dont le nom signifie « printemps ». Contestant l’autorité de l’Union des écrivains d’Arménie, elle fonde la revue Bnaguir, puis la revue Inknaguir avec le critique littéraire Vahan Ishkhanyan, dans le but de promouvoir les nouveaux talents contemporains. Elle est notamment l’auteure de La ville (1997), Que cet hiver est rude (2000), Amour (2006). Sa poésie est décrite comme urbaine et sensuelle à la fois.